Existe-t-il des solutions pour une maman épuisée ? ( Fort heureusement, oui ! )
Aujourd’hui, Miss Bree est une dans une situation qui ne lui ressemble guère… Et pourtant, elle est épuisée en permanence ! Ce n’est plus de la fatigue physique, mais bien une fatigue émotionnelle.
En effet, gérer son quotidien à 1000 à l’heure l’épuise, gérer son quotidien lui demande beaucoup d’énergie et de patience, qu’elle ne possède plus.
Le quotidien de ses dernières semaines ressemblait à peu près à ça :
* Gérer les anniversaires du mois de juin, sorties scolaires, spectacle de fin d’année, jongler avec les imprévus et trouver des modes de garde en urgence pour l’été.
* En juillet, sa belle-mère à la maison durant trois semaines ( et nous savons toutes que nos belles mères sont de vrais rayons de soleil.. ), le stress du travail avec une charge accrue, les arrivées tardives au travail, dû à l’horaire d’ouverture du centre aéré.
* En août, enfin les congés…
Gestion des préparatifs pour la reprise avec changement de garde-robe (ça pousse vite ces bêtes-là), gestion des activités pour enfants, les invitations à gogo, les allez retours…
Ne demande pas pourquoi, mais étant donné qu’elle restait dans le sud cet été, Miss Bree n’a rien trouvé de plus reposant que de se lancer dans un grand ménage de printemps ! ( ou d’été.. )
Pièce par pièce, elle s’est appliquée à trier, ranger, astiquer du sol au plafond… ( #Cendrillon )
* En septembre, de retour au travail, toujours la même histoire, autant de stress professionnel, de dossier à gérer, des bouchons, une liste de tâches interminable, un enfant à gérer et des nuits beaucoup trop courtes.
Miss Bree a ce sentiment d’être une mauvaise mère, car elle est en tension permanente.
Le moindre grain de sable vient l’irriter, sa patience et son niveau de batterie sociale sont au niveau -8000. ( c’est dire !.. )
Bref, Miss Bree a besoin de temps pour elle, de prendre soin de sa santé et de ne voir personne (ou presque).
Après avoir mis de l’ordre dans sa maison autant que dans sa tête, elle vous propose des petits tips pour recharger nos batteries ! 🙂
Comprendre l’épuisement maternel
Qu’est-ce que l’épuisement maternel ?
On appelle burn-out maternel, un état d’épuisement physique et moral vécu dans leur rôle de mère.
Il résulte de plusieurs causes comme un stress important devenu un cercle sans fin, une fatigue intense (physique et/ou mentale) et une charge mentale bien trop forte, en lien ici avec la responsabilité parentale.
La fameuse charge mentale, on pourrait en parler des heures, n’est-ce pas ?
On peut aimer ses enfants du plus profond de son être, aimer son rôle de maman, aimer sa famille et être fatiguée, c’est normal.
Quels sont les signes et les symptômes du burn out maternel ?
Juste quelques mots pour que l’on prête attention à ces signes qui apparaissent progressivement avant de devenir récurrent, complètement intégré à notre quotidien :
- un profond état de fatigue physique et/ou mental (trous de mémoire, manque de concentration, étourderies…)
- une fatigue psychique et émotionnelle ;
- un repli sur soi ;
- une forte irritabilité ;
- une perte d’estime personnelle et de confiance en soi ;
- des pensées négatives ;
- un sentiment de culpabilité (je ne fais pas assez/trop)…
Est-ce normal d’en arriver là ?
Cet épuisement ne doit pas être une « phase obligatoire ».
Nous ne sommes pas obligés de toujours tout gérer à la perfection et certainement pas de se mettre autant la pression.
Il existe déjà pas mal d’articles et de contenus sur le burn out, la dépression avec des astuces à mettre en place et des pistes à explorer, tel que :
- rendre les enfants autonomes ;
- mettre en place des routines ;
- déléguer ;
- mettre en place un planning partagé ;
- savoir dire non ;
- abaisser ses exigences cet article du site Partage ton burn-out t’en dis plus.
Découvre nos solutions concrètes pour prendre du temps pour toi
Nos lectures plaisir
Avec Marie, on vous propose une petite sélection de livres « feel good », facile à lire, et qui font déculpabiliser et décompresser.
On a hâte d’avoir ton retour en commentaire ( envoie-nous également un message si tu as d’autres titres à proposer ).
Ciao Bella de Serena Giuliano
Anna a peur – de la foule, du bruit, de rouler sur l’autoroute, ou encore des pommes de terre qui ont germé…
Et elle est enceinte de son deuxième enfant.
Pour affronter cette nouvelle grossesse, elle décide d’aller voir une psy.
Au fil des séances, Anna livre avec beaucoup d’humour des morceaux de vie.
L’occasion aussi, pour elle, de replonger dans le pays de son enfance, l’Italie, auquel elle a été arrachée petite ainsi qu’à sa nonna chérie.
C’est toute son histoire familiale qui se réécrit alors sous nos yeux…
À quel point l’enfance détermine-t-elle une vie d’adulte ?
Peut-on pardonner l’impardonnable ?
Comment dépasser ses peurs pour avancer vers un meilleur avenir ?
Attention, la lecture de Ciao Bella pourrait avoir des conséquences irréversibles : parler avec les mains, écouter avec le cœur, rire de tout (et surtout de soi), ou devenir accro aux pasta al dente.
Notre avis
Ce livre a été une belle découverte, Anna m’a fait beaucoup rire, elle est nature peinture, et sort des phrases complètement improbable.
Elle donne envie de prendre du temps pour soi aussi, car je l’imagine toujours très élégante.
Et là relation avec son mari, c’est très beau, avec des hauts et des bas, mais toujours un socle solide comme on en rêve.
Une histoire qui nous fait évoluer avec le personnage.
Ce livre m’a donné envie de renouer avec le blog, déjà rien que pour ça, un grand merci à Anna.
Tant que le café est encore chaud de Toshikazu Kawaguchi
Dans une petite ruelle de Tokyo se trouve Funiculi Funicula, un petit établissement au sujet duquel circule mille légendes.
On raconte notamment qu’en y dégustant un délicieux café, on peut retourner dans le passé.
Mais ce voyage comporte des règles : il ne changera pas le présent et dure tant que le café est encore chaud.
Quatre femmes vont vivre cette singulière expérience et comprendre que le présent importe davantage que le passé et ses regrets.
Comme le café, il faut en savourer chaque gorgée.
Notre avis
Le livre à ouvrir quand tu es dans le mal.
Il est vraiment dingue, car l’histoire va crescendo.
À la fin de chacune de ces quatre histoires, la morale est profonde et merveilleuse à mon sens.
Même si j’ai pleuré à chaudes larmes, le livre transporte, le voyage vaut le coup d’être vécu.
Cela fait du bien de ne pas pleurer de nerf ou d’épuisement, juste parce que l’histoire est touchante et m’a permis de relativiser et de reprendre confiance en la vie.
Ce livre m’a apaisé. Merci.
Minute, papillon ! de Aurélie Valognes
C’est l’histoire de Rose, 36 ans, mère célibataire, une femme dévouée qui a toujours fait passer les besoins des autres avant les siens.
Après avoir perdu son père et son emploi, la jeune femme apprend que Baptiste, son fils unique de 18 ans, quitte la maison.
Son monde s’effondre.
Cette ex-nounou d’enfer est alors contrainte d’accepter de travailler comme dame de compagnie pour une vieille dame riche et toquée, Colette.
Et si, contre toute attente, cette rencontre atypique allait l’aider à se réconcilier avec elle-même et faire face à son passé ?
Notre avis
Petite lecture légère, mais avec un côté profond. Un comique de situation idéal pour dédramatiser du quotidien !
On se met vite dans la peau de Rose qui veut toujours tout gérer, tout contrôler jusqu’à la vie des autres.
Mais finalement la clé ne serait-il pas de lâcher prise sur ce que l’on ne peut pas contrôler et de penser d’abord à soi ?
Morale de l’histoire : quand on se met en priorité, de petits miracles se produisent ! 😉
Ta séance de yoga
Ta séance de méditation
Le témoignage d’Émeline, une maman qui se fout la paix
2025, j’ai décidé de me foutre la paix
La fin d’année 2024 a été un vrai signal d’alarme pour moi : un accident, deux entorses à la cheville, l’accumulation de fatigue entre deux emplois salariés et une activité que j’essayais tant bien que mal de faire décoller.
À force d’enchaîner sans m’écouter, j’ai dit stop.
J’avais déjà essayé de chercher le sens derrière tout ça, de comprendre “le message de la vie”.
Mais début 2025, après beaucoup de réflexion, j’ai pris une décision radicale et libératrice : me foutre la paix.
Depuis longtemps, je portais une pression énorme : être parfaite dans mon rôle de maman, avancer dans mes projets, prouver que j’étais à la hauteur dans mon travail.
Même si je déteste les cases dans lesquelles la société nous enferme, je me surprenais à vouloir y entrer pour être “acceptée”.
J’ai couru après la réussite, l’épanouissement, le bien-être… mais malgré tous mes efforts, j’avais souvent l’impression que ce n’était jamais assez.
Je me suis alors rendu compte que je courais apres des rêves qui ne m’appartenaient pas vraiment.
Je m’étais laissée influencer par ce que je pensais être “bien” pour moi et pour mes filles, mais j’avais oublié l’essentiel : ce qui était réellement bon pour moi.
Alors j’ai tout lâché. J’ai cessé de me battre pour mon entreprise. J’ai réduit mes engagements associatifs.
Et surtout, j’ai osé dire à mes enfants que oui, je suis leur maman, mais je suis aussi une personne à part entière, qui a besoin d’exister autrement.
Depuis, je m’autorise enfin à vivre pour moi.
À faire ce qui me fait vibrer, ce qui me nourrit vraiment, sans culpabilité.
Jouer du ukulélé pendant des heures, partir en week-end en Bretagne, prendre des cours de surf, retrouver le plaisir de lire, me mettre à la course à pied (et découvrir que j’adore ça !).
Je savoure le fait de choisir mes activités pour le plaisir qu’elles m’apportent, et non pour “remplir une case”.
Le temps, on le trouve pour ce qui compte vraiment.
Bien sûr, ce n’est pas toujours simple.
Parfois, la petite voix des “je devrais” revient et me met la pression.
Parfois, l’ennui pointe le bout de son nez. Mais j’apprends à répondre à cette voix : « tais-toi, ce qui compte maintenant, c’est moi. »
Aujourd’hui, je n’ai pas encore toutes les réponses sur mon avenir.
Mais je sais une chose : en choisissant de me foutre la paix, j’ai choisi de respirer, de me reconnecter à moi-même, et d’avancer plus alignée avec qui je suis vraiment.